L’organisme est en perpétuelle recherche
de
l’équilibre… En effet, il
lui faut impérativement maintenir des
constantes physiologiques stables
(dans des tolérances finalement
relativement faibles) pour rester
dans des valeurs viables
ou
compatibles avec un fonctionnement
donné ; tandis que l’environnement
favorise au contraire un déséquilibre
permanent. Le corps ne
cesse donc
de s’adapter aux contraintes
environnementales (état
psychologique,
carences ou excès quelconques, éléments toxiques,
stress…) et essaye donc
de pallier aux déséquilibres
engendrés (acido-basique, pH, débit
sanguin…) en puisant
en lui les ressources
nécessaires à cet effet
tampon.
Lorsque l’organisme ne
peut plus maintenir
cet équilibre, la fonction originelle
n’est plus correctement
assurée
et provoque des
répercussions en cascade sur les différents systèmes
interconnectés. Des symptômes
peuvent alors apparaître
dans différents
systèmes, les plus visibles (ou douloureux) ne se localisant pas
forcément sur le seul système en cause, mais plutôt sur le plus
sollicité ou le plus fragile en relation (un problème hormonal
peut se
traduire n’importe où).
La maladie est donc un signal d’alarme
indiquant le déséquilibre d’un système, et le symptôme
la conséquence
directe ou indirecte de ce dysfonctionnement. Traiter (ou
masquer) le
seul symptôme n’est donc pas suffisant puisqu’il ne
permet pas de
résoudre l’origine du déséquilibre; laissant le mal
s’intensifier et
déboucher sur des pathologies chroniques (se contente-on d’augmenter
chauffage plutôt que de fermer la fenêtre ou de vérifier l’isolation du
toit ?). De plus, tant que le déséquilibre subsiste, le
cerveau intime l’ordre aux différents systèmes d’intervenir, provoquant
parfois d’autres déséquilibres pour compenser...
Identifier et traiter également et surtout la cause est le seul moyen d’obtenir un résultat efficace et durable; le soulagement du seul symptôme s’opposant au processus normal de guérison et laissant empirer la situation vers une chronicité.