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Newsletters de Santé Nature Innovation
Extrait de la newsletter "4 grosses arnaques aux médicaments" (Avr. 2014)
1. La chimio qui entretient les tumeurs
Un article publié fin novembre 2012 dans la revue Nature Medicine par
une équipe de l'Inserm dirigée par François Ghiringhelli (Unité Inserm
866 "Lipides, nutrition et cancer") à Dijon, souligne que deux
médicaments de chimiothérapie couramment utilisés pour le traitement
des cancers peuvent favoriser le développement des tumeurs cancéreuses!!!
Ces deux médicaments sont le 5-fluorouracile et la gemcitabine utilisés
dans le traitement des cancers du côlon, du sein et du pancréas.
Le mécanisme de stimulation de la tumeur est le suivant:
- D'abord, ils activent un complexe protéique, appelé "inflammasome NLRP3" au sein de certaines cellules du système immunitaire.
- Ensuite, cette activation conduit à la libération par ces cellules de la cytokine pro-inflammatoire, l'interleukine IL-1beta.
- Enfin, cette cytokine induit la production d'une autre cytokine (la
cytokine IL-17) qui a des propriétés protumorales en favorisant
l'angiogénèse tumorale, c'est-à-dire l'irrigation vasculaire des
tumeurs.
Plus vous prenez de ces médicaments, plus votre tumeur est donc
irriguée par les vaisseaux sanguins. Bien nourrie, elle grossit plus
rapidement. Tout ceci est écrit noir sur blanc sur le site de l'Inserm,
cité en référence.
Et pourtant, quelle est la conclusion des chercheurs? Arrêter d'urgence
d'utiliser ce médicament "anticancer" qui développe le cancer?! Non,
pas du tout: en application d'un principe médical de plus en plus
systématique, il faut, selon eux, trouver un nouveau médicament à
donner aux patients en plus de ces produits de chimio: " Nos résultats ont permis d'identifier que
l'activation de l'inflammasome limite l'efficacité antitumorale de la
chimiothérapie. Tout l'enjeu était ensuite de voir si nous pouvions
empêcher l'activation de l'inflammasome", a expliqué François Ghiringhelli.
Au lieu de supprimer un médicament, en donner un deuxième au patient pour compenser les effets négatifs du premier. Ou "comment fournir de nouveaux revenus à l'industrie pharmaceutique".
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2. Invention de maladies
"Dermato, c'est le meilleur métier: il n'y a jamais d'urgence, les
clients ne meurent pas, et ils ne guérissent jamais."
Cette plaisanterie de carabin a bien été comprise par les laboratoires:
plutôt que de courir après la pilule miracle qui guérit les patients,
et donc ne sert qu'une fois, mieux vaut mettre sur le marché des
médicaments que les patients consommeront toute leur vie.
D'où l'invention d'un nouveau genre de médicaments, ceux qu'on prend
"au cas où", pour retarder un processus clinique dont on ne connaît
absolument pas l'échéance.
Un exemple: Alzheimer. Il existe quelques médicaments par ailleurs très
onéreux, qui sont supposés ralentir l'évolution de la maladie. Des
essais contre placebo ont montré que l'efficacité est quasi nulle
(quelques pourcents de constatations favorables en plus dans le groupe
traité).
En revanche, les effets secondaires sont, eux, bien mesurables. Faut-il
alors arrêter ces traitements?
Surtout pas, s'exclament les neurologues, car " même
si le médicament en lui-même est de peu d'efficacité, le simple fait de
le prendre et de consulter mensuellement constitue un recours psychique
qui améliore les patients". On ne saurait définir mieux un effet placebo qui coûte 2500 euros par an à la Sécu.
Autre exemple: le dépistage "du cancer" de la prostate, alors qu'il
s'agit d'un adénome qui, avec l'âge, peut devenir cancéreux, et le
deviendra chez la quasi-totalité des hommes après 80 ans sans pour
autant menacer leur vie. Jusqu'à récemment, on était un inconséquent
râleur plus ou moins sectaire si l'on critiquait le système du tout
"PSA-biopsies-exérese" qui a mutilé tant de patients. Et puis, pays
après pays, les nouvelles se sont accumulées pour bien montrer que
cette prévention forcenée n'avait de sens que dans un créneau de
population bien déterminé.
Il en est de même pour le vaccin HPV contre le papillomavirus, et pour
les mammographies généralisées, dont la dangerosité commence enfin à
être reconnue, très timidement toutefois, par la presse officielle.
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Newsletters du Professeur Henri Joyeux
Extrait de la newsletter "Édition spéciale : le dépistage du cancer du sein est dangereux" (fév. 2014)
Cela
fait tout drôle, mais vous pouvez aujourd'hui lire dans les grands
médias ce que je vous ai écrit, sous le sceau du secret, sur les
dangers du dépistage du cancer du sein.
La vérité éclate au grand jour!!
Une étude canadienne de grande ampleur vient de tomber. Publiée dans le
British Medical Journal, elle confirme point par point mes très fermes
mises en garde:
- le dépistage du cancer du sein ne diminue absolument pas le nombre de morts par cancer du sein;
- il augmente de façon drastique (+22%) le risque de se faire diagnostiquer un pseudo-cancer qui n'aurait jamais évolué ou aurait disparu spontanément.
Comme ces surdiagnostics déclenchent toujours de lourds examens et
souvent des traitements, ils augmentent globalement le risque de
souffrance, d'invalidité, et même de mortalité parmi les femmes qui se
font dépister par mammographie.
Par conséquent, le dépistage systématique du cancer du sein par mammographie doit être formellement déconseillé.
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Une étude très fiable
Les résultats de cette étude sont très sûrs. Elle a été réalisée sur
près de 90 000 femmes âgées de 40 à 59 ans, suivies pendant 25 ans.
Elle a montré que les femmes qui avaient subi des mammographies
annuelles pendant 5 ans avaient tout autant de risques de mourir d'un
cancer du sein que celles ayant seulement bénéficié d'une simple
auscultation.
Par contre, elle confirme que le dépistage entraîne de nombreuses
erreurs de diagnostic, en particulier des micro-tumeurs qui sont
détectées et qui déclenchent tout un protocole de traitement alors
qu'elles n'auraient jamais évolué en cancer du sein, ou auraient
spontanément disparu.
De plus, et ce n'est pas dit dans l'étude, les médicaments de
chimiothérapie sont eux-mêmes cancérigènes; après un traitement, on a
deux fois plus de risques de cancer qu'auparavant!
Ces résultats sont catastrophiques pour les autorités de santé et les
gouvernements qui, depuis des décennies, investissent des milliards
dans les campagnes de dépistage du cancer du sein. Ils vont également
provoquer, inévitablement, un tollé dans le lobby du cancer (les très
nombreuses entreprises, institutions et professions qui vivent du
cancer), qui ne manquera pas d'essayer de discréditer cette étude.
Un vent de panique
Les auteurs de l'étude ont, sans doute inconsciemment, ressenti ce
risque, à savoir que les foudres des mandarins du cancer ne s'abattent
sur eux.
Au lieu de conclure leur étude par la radicale mise en garde qui
s'impose, ils semblent s'excuser de demander pardon d'avoir prouvé
l'inefficacité et la dangerosité du dépistage du cancer du sein. Et ils
concluent par une formule tellement alambiquée qu'elle en devient
comique: "Dans les pays techniquement avancés, nos
résultats soutiennent le point de vue de certains commentateurs selon
lequel le raisonnement conduisant au dépistage par mammographie devrait
être rapidement réévalué par les décideurs."
En clair: "Sauve qui peut! Un énorme scandale va bientôt nous péter à
la figure! Des milliers de femmes victimes de surdiagnostic,
inutilement amputées d'un sein et détruites par des chimios, vont
bientôt réaliser ce qui leur est arrivé et attaquer les responsables!"
Ils reconnaissent toutefois la froide réalité: " Les femmes aimeraient pouvoir croire que leur trouver un cancer au stade précoce a ses avantages", a dit le principal auteur de l'étude, le Dr Anthony Miller. " C'est
une chose que leurs médecins leur disent, et que les radiologues qui
leur font passer les radios leur disent. Mais en fait, nous avons
trouvé la preuve que ça ne marche pas."
Le paradoxe de la popularité
Les mammographies ont fait l'objet d'une publicité totalement exagérée, selon Anthony Miller:
" Plus
il y a de cancers découverts grâce au dépistage par mammographie, plus
il y a de personnes qui imaginent, de façon erronée, que le dépistage
leur a sauvé la vie, plus le nombre de personnes qui ont l'impression
d'avoir "survécu" au cancer augmente, et se font à leur tour les
avocats du dépistage" explique-t-il.
Cela a abouti, selon lui, au "paradoxe de la popularité": bien que le
dépistage systématique par mammographie ne serve à rien, et provoque
plus de femmes amputées du sein et soumises à des chimios que
nécessaire, le traitement est de plus en plus populaire.
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La
Lettre du Professeur Joyeux est un service d'information indépendant
sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du
grand public et des familles.
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