Notre organisme ne compte pas moins de 1014
cellules
environ (soit 100
000 000 000 000), toutes créées à partir de cellules souches
indifférenciées, capables justement de se spécialiser pour former
chacun de nos organes, tissus, etc… Chaque
cellule a ainsi pour rôle
de
tenir sa fonction, dans
l’intérêt de tout l’ensemble (à
l’image d’une
petite usine de production dans le cadre d’une grande holding),
et
d’assurer la pérennité de cette
fonction en étant capable
de se
renouveler (comme la
jeune recrue continue l’œuvre du retraité).
Parallèlement, le processus de cicatrisation permet réparer les tissus
endommagés en attendant leur régénération par de nouvelles cellules.
Il est évident que nous
n’avons pas tous
hérité des mêmes attributs à
la naissance (sans compter les différences liées au genre ou à
l’ethnie) et que notre personnalité, notre histoire et notre mode de
vie ont continué à faire évoluer… En effet, si nous héritons d’un
capital santé inné, libre à
nous de le gérer plus ou moins efficacement
pour le préserver ou
au contraire profondément l’entamer
au fil des
années (exactement comme on
décide de thésauriser ou dilapider un
héritage). Dépendant de notre capacité à régénérer cette
force vitale
d’une part, et de la
consommer d’autre part, un résultat bénéficiaire
ou déficitaire ne se traduit pas de la même manière en termes
d’efficacité du processus de guérison.
La nature est ainsi tellement bien faite que
le corps lui-même
dispose de fabuleuses
capacités de régénération
et de reconstruction,
qu’il convient de mettre à
profit et d’accompagner pour l’aider à
retrouver l’équilibre par
lui-même, selon le principe d’une force
vitale vecteur
de guérison.