Vous le savez déjà, tous les
médicaments proposés par la médecine
allopathique,
sont conçus à base de
plantes; les laboratoires
pharmaceutiques s'efforçant d'en extraire certains principes actifs,
entrant dans la composition des différentes formules, selon l'effet
thérapeutique recherché... Le concept d'utiliser les propriétés
thérapeutiques des plantes pour la santé vous est donc
déjà familier.
La phytologie est une science basée sur la connaissance des végétaux et des vertus des plantes médicinales. Une plante médicinale ayant une activité thérapeutique liée aux principes actifs qu’elle contient (agissant en synergie), le but de la phytothérapie est d’utiliser l'ensemble (ou "totum") de la plante pour bénéficier de cette synergie, et de profiter également de l’apport d’éléments nutritifs (vitamines, minéraux, oligo-éléments, protéines, glucides…) facilement assimilables. En effet, une espèce végétale peut synthétiser plusieurs milliers de constituants chimiques différents: le métabolisme primaire permet l’élaboration des éléments indispensables à la vie de la plante, tandis que le métabolisme secondaire produit ses principes actifs protégeant la plante de ses agresseurs.
Les traitements par les plantes
sont finalement les seuls à
se prévaloir d'une carrière si
lointaine qu'on en trouve pas le début... Par exemple,
la Colchique
(plante naturelle) était déjà indiquée dans l'accès de goutte
dès le Vème siècle (soit bien avant la
mise au
point de la Colchicine, sa
forme synthétique); les propriétés
vermifuges de la Mousse de Corse
étaient mentionnées il y a
plus de 2000 ans
et utilisées dès le Moyen Age; la spartéine
du Genêt est depuis
toujours bien connue des bergers dont les moutons s'en trouvent protégés
du venin des vipères;
la Piloselle,
comme bien d'autres végétaux (ail, oignon, algues...) étaient déjà
reconnue pour ses propriétés
antibiotiques actives puissantes, longtemps avant l'apparition
de la pénicilline... Les
exemples sont nombreux et ne datent pas d'hier. Et les recherches
scientifiques modernes ne font que confirmer peu à peu ces différentes
propriétés thérapeutiques, pourtant utilisées par de nombreuses
civilisations depuis la nuit des temps...
Branche de la Phytologie, la Gemmo
se base sur l’utilisation
des
tissus embryonnaires végétaux en
croissance (tels que
les bourgeons frais, les jeunes pousses, les radicelles,
l’écorce de
racine, les chatons,
la tige, la semence, le gland…) issus
d’une
cinquantaine de variétés de plantes médicinales (les bourgeons
possèdent une concentration moléculaire et un potentiel énergétique
dont les molécules ne sont pas nécessairement les mêmes qu’en
Phytologie mais dont l’effet
thérapeutique est identique)...
Autre branche de la phytologie, l'Aroma
utilise les Huiles
Essentielles (extraits concentrés de certaines plantes
aromatiques),
messagers chimiques utilisés par les plantes aromatiques pour interagir
avec leur environnement.
Là encore, le procédé n'est pas nouveau; l'usage des plantes aromatiques montrant leur intérêt dans de nombreuses civilisations au fil des âges. Les Sumériens utilisaient ainsi les plantes aromatiques 4000 ans avant J.C.. En Chine, on relate l'emploi d'une centaine de plantes aromatiques dès 2800 avant J.C.. Les Grecs et Romains en furent également de fervents utilisateurs, tout comme les civilisations Aztèques et Mayas. Mais c'est en Egypte qu'on retrouve les écrits les plus anciens (4500 ans avant J.C.), et l'utilisation des plantes aromatiques dans l'embaumement des momies à l'époque des Pharaons...
Les Huiles essentielles agissent
remarquablement
dans à peu près tous les domaines
de la santé et de la maladie. On peut cependant dégager un certain
nombre de grandes propriétés
d'où découlent leurs indications: antibactériennes,
antivirales, antiparasitaires, antifongiques,
insecticides, antibiotiques, anti-inflammatoires, anticatarrhales, antihistaminiques, antispasmodiques, antalgiques, analgésiques, anesthésiques, hypnotiques, anxiolytiques, endocrino-régulatrices, antitoxiques, antivenimeuses, antirhumatismales...